Celui-là je ne sais plus si on en a parlé ici mais quel disque! Mazette! Aussi réussi que sa pochette est, hum, psyché? Le germain, figure emblématique de Kompakt, a sorti ce disque sur son propre label Pampa et c’est une réussite. Beaucoup de collaborations mais une patte conservée. Le génial ’Track ID anyone’ qui ouvre le disque avec Caribou nous met dans l’ambiance et, à part un ou deux titres plus anecdotiques, le reste de l’album est sublime. Koze pose sur une base de house précieuse toutes sortes d’instruments dissonants et boiteux, un peu comme plein d’ingrédients sur une pâte à pizza. Ce disque est délicieux, il serait dommage que vous passiez à côté.
Naosuke Miyamoto – Step!
Encore un bijou de jazz japonais découvert grâce au fantastique blog Orgy In Rythm. Pas grand chose à rajouter si ce n’est que le disque est superbe. Ce ’A New Shade of Blue’ devrait vous convaincre tout seul.
Le Pakkt – L’album Lent
Aussi peu estival que cet album puisse être, il a rythmé mes quelques joggings de l’été avec le plus grand des plaisirs. J’essaye, lorsque je cours, de me mettre dans les oreilles quelque chose qui me fasse un peu réfléchir, histoire que le cerveau ne soit pas concentré seulement sur la douleur. Beaucoup de titres m’ont accroché le cerveau et je ne saurait que vous conseiller d’aller télécharger ce super disque (gratos sur le site du Pakkt). Le groupe niçois oscille entre aigreur et désinvolture, défonce et espoirs abandonnés (Quand je percerais je serai au bout du rouleau, Compay Segundo). Avec des titres comme ‘Le Rêve Américain’ (1492, l’année de la sodomie, Christophe invente la coloscopie) ou ‘Les Promesses de l’Ombre’ (Le conseiller Pôle Emploi veut un réponse honnête. Je le fixe droit dans les yeux en lui disant poète. Ca le fait rigoler…) le Pakkt pose une ambiance envoutante, sombre et pesante, avec un swing de pachyderme. A découvrir.