Toujours impossible de quitter ce putain de disque. En ridant en merco de gitan sur les routes sinueuse du patelin de mes ancêtres, crucifix au rétro et bras à la fenêtre, ce Riski ne m’a pas quitté. Et après avoir réussi à convertir ma copine à Big Boi et Aelpéacha il y a quelques années, c’est désormais à Metek qu’elle est accroc. Au point de me faire des infidélités en l’écoutant toute seule et en se lançant dans d’approximatifs ‘Paye tes dettes, paye les! Négro passe dans le 20ème!’ au volant.
The Orwells – Disgraceland
Cinq gamins de Chicago qui servent du rock qui dépote, c’est toujours agréable, surtout en bagnole. Les Orwells ont autour de vingt piges, font un rock simple et efficace et on un chanteur instable juste ce qu’il faut. Pas fan de l’underground et bien contents de quitter les ‘heroin addict hipster’s basements’ pour jouer dans de vraies salles. Après un premier disque enregistré tout seul dans leur sous-sol (Remember When), les mecs ont signé en major et viennent de sortir ce Disgraceland sacrément efficace. Vous voulez une bonne nouvelle? Ils sont le 18 Novembre au Marché Gare et on y sera.
Vermont – Vermont
Changement brutal d’univers. Vermont, le projet musical de Danilo Plessow (a.k.a. MCDE) et Marcus Worgull est un énorme bloc à affronter. Le mot qui revient souvent pour le décrire est ‘krautrock’ mais je n’y connais rien. En tout cas, on est loin du dancefloor mais plutôt perdus au coeur de paysages immenses. Les arpèges de claviers se multiplient, s’entrelacent, les basses sont rondes et les percussions d’une rareté confondante. Un disque sûrement un peu trop monolithique mais qui offre la bande son parfaite à votre sieste sous les pins. A noter que le disque pourrait être parfaitement transfiguré lors d’une longue marche nocturne sous la pluie d’une ville anonyme. On testera cet hiver.