Téma la taille de la flotte !
Vous les avez peut-être croisés depuis quelques mois maintenant, ces flèches noires et bleues sillonnant Lyon avec sur leur selles de fiers gaillards, le sourire aux lèvres et les cheveux au vent ? Et oui, Paperboys a désormais fait du vélo son principal outil pour la diffusion des supports de communication de ses clients et c’est un vrai bonheur.
Notre investissement dans une flotte de six vélos cargo à assistance électrique est finalement presqu’un retour aux sources : le Paperboy originel est bien ce petit cainri qui ridait son BMX, casquette à l’envers, et balançait les journaux dans les allées du lotissement (d’ailleurs, si tu as la ref du jeu vidéo sur NES, n’oublie pas ton contrôle prostatique annuel). Cette image du Paperboy a toujours continué de nous trotter dans un coin de la tête et, cyclistes nous-mêmes, c’était un rêve un peu secret de pouvoir bosser en vélo.
« Trop de poids à transporter ! Trop de distance à parcourir ! Et quand il pleut, on fait comment ? »
Plusieurs évolutions récentes nous ont poussés à balayer ces réticences. Et ça commence par l’équipement. On ne va pas se mentir, les vélos dernier cri (Douze Cycles et Carqon dans notre cas) sont de vraies machines de guerre. Ils nous permettent de monter à la Croix-Rousse sans s’essouffler avec 80 kilos de matériel dans la box. De faire jusqu’à 60 bornes avec une seule recharge de batterie. De couvrir nos supports avec des couvertures isolantes en cas de pluie ou de neige. Bref, avec ces Rolls là, on voyage longtemps et confortablement.
La deuxième chose, ce sont les conditions de circulation dans la Métropole Lyonnaise. Pour utiliser le vélo depuis toujours pour nos trajets maison-boulot et pour nos sorties, nous savions déjà que nous allions gagner un temps fou en basculant d’un utilitaire à un vélo. Cela s’est plus que confirmé et les investissements publics dans les infrastructures cyclistes rendent l’expérience d’autant plus agréable. Des économies de temps pour nos équipes qui nous permettent une plus grande flexibilité.
Par ailleurs, qui dit circulation automobile dit aussi prix du carburant, frais d’assurance, coûts de réparation, accès à la presqu’île, stationnement gênants, etc… Alors pourquoi ne pas plutôt prendre l’air, rester zen et faire un peu de sport en travaillant?
Dernier point et sans doute le plus important: cet investissement s’inscrit plus largement dans nos différentes démarches visant à limiter notre impact environnemental. Utilisation d’une colle biodégradable, récupération des supports périmés, recyclage de plusieurs tonnes de papier chaque mois via Paprec, limitation des volumes diffusés, optimisation des trajets, mutualisation des tâches… Paperboys essaye depuis un moment d’apporter son écot à la prise en compte des problèmes écologiques. Et puis des vélos à la place des voitures, c’est aussi moins de congestion et moins de pollution sonore.