Transcendante et parfois mélancolique, la folk-pop de WEYES BLOOD (alias Natalie Mering, basée à Los Angeles) explore tout ce qui nous pousse, nous divise et nous détruit. Cela peut sembler lourd, mais Mering est un guide sans effort. Bien qu’accablée par le doute, elle est également portée par l’espoir – sa musique se déploie avec une nuance et une facilité étonnantes.
ELLE a décrit son travail en ces termes : « Bob Seger rencontre Enya ». Lorsque l’on considère l’étendue de Weyes Blood et ses mélodies accrocheuses, on se rend compte qu’elle n’exagère pas.
Mering a grandi en chantant dans des chorales de gospel et de madrigal, avant de prendre prodigieusement la guitare à l’âge de 8 ans. Cette expérience – mêlée à son amour du jazz, du cinéaste Alejandro Jodorowsky et de l’érudit Joseph Campbell – a façonné sa musique, qui raconte des histoires de mythes anciens et modernes.
Pourquoi, demandez-vous ? Parce que, dit-elle, « les mythes partagés font partie de notre psychologie et de notre survie ».