De son engagement dans le théâtre – alors qu’il est encore très jeune – à sa disparition en 1995 à seulement 38 ans, l’auteur de Juste la fin du monde a tenu un journal, que l’on peut lire comme l’envers d’une œuvre aujourd’hui célébrée et jouée dans le monde entier, étudiée dans les lycées et les universités. Dans ces quelques 800 pages dessinant le portrait d’un jeune homme drôle et solitaire, relatant un parcours et des rencontres mais aussi les avatars d’une époque, Vincent Dedienne a choisi de tirer un fil intime et personnel, où poignent la solitude, le sexe et la maladie. Avec élégance, dans une mise en scène à la fois sobre et sophistiquée signée Johanny Bert, le comédien embrasse cette langue intense et sinueuse, qui avance par tâtonnements à la recherche de la vérité la plus vive.
Agenda
