Solo, le EP nomade dans l’âme de Julia Jean-Baptiste et ses mélodies en cachemire, distille une force tranquille, lumineuse et optimiste. « C’est un disque de renaissance, confie-t-elle, dans lequel je navigue seule, réconciliée avec mes doutes et mes contradictions. » Un nouveau chapitre personnel et artistique s’ouvre après des collaborations avec les groupes Nouvelle Vague et Pendentif et un premier EP qui ne lui correspondait pas. « J’avais l’impression de gommer ma personnalité, alors je suis revenue à mes émotions premières. »
Ecrit et composé par elle, auto-produit, Solo est un voyage authentique et chaleureux au groove organique, où Julia tire le fil de la mélancolie pour naviguer dans les eaux de la bossa à la nostalgie radieuse et les ballades pop envisagées elles aussi sous des angles ensoleillés. Des chansons voyageuses, songeuses ou revigorantes, chavirées de bongas et clarinette, et orchestrées par elle-même, son complice Jean Sylvain Le Gouic et l’ami Diogo Strausz.