La Taverne Gutenberg

Par une belle matinée de printhiver, nouvelle saison 2.0, sur le dos de mon 49.9, je fais une halte à la Taverne Gutenberg, histoire de me rafraîchir le gosier avec un peu d’art. Je pousse la porte et pénètre dans l’antre en plein chantier. Accueilli chaleureusement, je sirote le verre que l’on m’offre quand débute la visite guidée.

On m’explique que la taverne est née d’une envie de donner une place plus importante à l’art à Lyon en le rendant plus accessible à travers des expos, des concerts, des ateliers, des rencontres avec les artistes … L’équipe elle-même étant composée d’artistes (peintres, dessinateurs).

Installée dans un vieil immeuble du quartier de la Guillotière, cette galerie d’art urbain est un lieu vraiment unique dans la ville et vise à devenir « le socle d’un réseau artistique européen », avec toujours l’idée de rendre l’accès à l’art plus facile.

Pendant la visite, j’aperçois Henri, co-fondateur, qui gare sa Smart pour nous rejoindre à l’intérieur. Il dit s’être inspiré de son expérience parisienne au 59 Rivoli Aftersquat pour monter, avec Maïa (co-fondatrice donc), la Taverne Gutenberg à Lyon. Ils s’installent alors dans ce vieil immeuble rue de l’épée et inaugurent en octobre 2015 la taverne.

Aujourd’hui, elle a déjà accueilli plus d’une centaine d’artistes et sait renouveler sa déco, à l’image de sa devanture qui change souvent. Capable de s’adapter et d’accueillir différents événements reconnus de Lyon, comme les Nuits Sonores, l’Original Festival ou, très bientôt, le Lyon BD Festival. Elle est en train de devenir un élément clé de la culture artistique lyonnaise.

C’est l’une des principales raisons pour lesquelles il faut soutenir la Taverne dans son projet de rénovation. Car pour assurer la sécurité des artistes intervenants et du public, il est impératif de rafistoler quelque peu le bâtiment hôte. C’est dans cette optique que le projet « Sauvez la Taverne » a été lancé sur Kiss Kiss Bank Bank, que l’on recommande vivement de soutenir.

Et c’est sur ces mots que Maia nous quittait pour aller adopter un chat.